DESTRUCTIONS ILLEGALES
Les zones tampon créées entre les colonies et les zones civiles palestiniennes sont continuellement aggrandies, illégalement et par la force.
Pour les aggrandir, les cultures palestiniennes sont rasées, les maisons démolies, sans préavis, ni compensation, ni moyen de recours pour les Palestiniens.
L'eau joue également un rôle prépondérent dans la politique d'Israel dans la bande de Gaza.




Ce champ à Beit Lahia a été totalement détruit quelques semaines avant notre visite. En l'espace de 3 heures, les bulldozers ont déraciné les arbres, systématiquement détruit les cultures, le puits, le système d'irrigation et l'étable, anéantissant 40 ans de travail d'une famille de réfugiés palestiniens.

>> dernières nouvelles 15.02.03


A Rafah (au sud de la bande de Gaza) nous avons vu des démolition de masse de maisons de civiles.
Les victimes de ces destructions ne recoivent aucun préavis, aucune compensation, ni opportunité de faire appel. Les conséquences économiques pour ces familles sont désastreuses.

La destruction de propriétés privées qui n'est pas justifiée par une nécessité militaire, est considérée comme un crime de guerre selon la 4eme Convention de Genève (article 147)

Par ailleurs, des bombardements successifs par des Apaches ou des F-16 ont détruit chirurgicalement toutes les infrastructures et bâtiments officiels liés à l'Autorité Nationale Palestinienne : l'aéroport, le port, le centre de police, les bâtiments gouvernementaux, et etc.
De nombreux bâtiments parmi ceux détruits avaient été financés par des fonds européens ou suisses, comme par exemple la tour de la télévision palestinienne [ci-dessous].





Bâtiment officiel du gouvernement Palestinien à Gaza city.

Ces bombardements ont aussi souvent provoqué des dommages collatéraux sur des bâtiments civiles
ou des écoles
ou des hôpitaux...
 
ainsi que sur des civiles...
 
textes: mirouille   -  photos: E.B., N.K., R.B.    Avril 2002