Historique du Centre Culturel Meyrin Palestine
Un voyage effectué dans la Bande de Gaza en 2002 a donné naissance à l’association Meyrin-Palestine.
Cette association avait comme but la construction d’un centre culturel à el Borej, camp de réfugiés, situé au centre de la Bande de Gaza. Ce centre devait offrir aux femmes un lieu de rencontre, de formation syndicale, de travail artisanal et aux enfants une crèche ainsi qu’un espace de jeu et de création. Respectant les buts fixés, le centre a été inauguré en décembre 2012. Ce projet a pu aboutir grâce aux soutiens généreux de la Commune de Meyrin, de la Ville de Genève, d’autres communes genevoises.
Motivation
Ce centre est donc plus qu’un lieu, il est un outil. Dans ce projet les enfants disposeront d’un atelier de peinture, dont le but est de créer une situation favorisant l’expression et la création. Nous voulons organiser des périodes d’activité intensive en atelier. Octroyer aux enfants le lieu, le temps, les échanges concernant l’expression picturale. Favoriser une approche attentive au monde qui les entoure, décliner un lexique, encourager le développement d’un travail plastique pour chacun des jeunes participants.
La personne que nous avons choisie pour diriger et coordonner cet atelier est Mme Dena Matar, artiste peintre possédant formation et expérience dans le domaine pédagogique. Elle réside à Borej, (environ 60.000 habitants). Notre initiative libre de toute contrainte politique, religieuse ou économique correspond à une nécessité dans une population si vive et privée depuis longtemps d’une telle opportunité dédiée à l’art.
Le soin apporté à la transmission par la culture est un soin direct dont bénéficient les « artistes » et les spectateurs, les enfants et leurs familles. La société tout entière.
Déroulement de l’atelier
La thématique est définie est en rapport direct avec concert de Marcel Khalifé comprenant des poésies de Mahmoud Darwich. Ainsi l’atelier s’articulera autour de la lecture de certains poèmes que les enfants dessineront et peindront. Lecture probablement faite par l’écrivain gazaoui Ataf Abu Said. L’idéal, si les moyens nous l’autorisent serait d’imprimer une série de dessins dont une partie serait diffusée à Gaza et l’autre en Suisse, renforçant ainsi le lien entre Meyrin et Gaza.
Conclusion
Il ne suffit pas de créer un centre, il faut le faire vivre. La continuité des contacts, la fréquence des projets sont absolument nécessaires pour donner un élan dans les activités du centre et en inscrire les expériences dans sa réalité «pédagogique». Une approche plastique en est la manière la plus directe, reconductible facilement. Les enfants de la bande de Gaza ne disposent que rarement et brièvement d’un accès au monde de l’art. C’est cet impératif qui nous meut: redonner un temps de création, d’expression à ces enfants qui ont été soumis trop souvent aux violences répétées.
Permettre cette expression est un pas vers une liberté, celle de déceler dans leur quotidien la beauté, la fragilité, la poésie des existences et de l’exprimer dans un cadre qui privilégie la sensibilité et la transmission. Cette période d’atelier: une note colorée dans une histoire commune. La leur, la notre.
SOUTENEZ CE PROJET, FAITES UN DON sur le compte de l'Association Meyrin-Palestine
Banque Cantonale de Genève
1211 Genève
Compte n° R3260.38.60
Mention: Gaza
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