Abier Almasri
10-05-2022
Mes amis à l’étranger me demandent souvent comment je vais, un an après la flambée de violences à Gaza. J’ai du mal à trouver les mots pour décrire la terreur qui m’empêchait alors de dormir la nuit, sans savoir si je reverrais la lumière du jour. Il m’est aussi difficile de décrire l’angoisse des personnes que j’ai interrogées et qui ont survécu à l’anéantissement de leur famille par les frappes israéliennes, ou l’agonie de voir de grands immeubles de Gaza réduits en poussière.
Donc je réponds : je ne vais pas bien, mais je suis en vie.
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